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Conseils 1ère installation

Première installation en cabinet d’implantologie : conseils clés pour bien démarrer

L’installation en libéral représente une étape déterminante dans la carrière d’un chirurgien-dentiste, et plus encore lorsqu’il s’agit d’intégrer l’implantologie à son exercice. Cette discipline, exigeante sur le plan technique et réglementaire, requiert une organisation rigoureuse du cabinet dès la conception. Voici les éléments à prendre en compte pour réussir cette première installation.

1. Définir un projet adapté à votre exercice implantaire

Avant d’investir, il est essentiel de définir l’ampleur que vous souhaitez donner à l’implantologie dans votre activité :

Implantologie occasionnelle (1 à 2 interventions par mois) : une salle de soins peut être adaptée, avec une logistique chirurgicale mobile.

Implantologie régulière : un espace dédié à la chirurgie est fortement recommandé, respectant les normes de stérilité.

Implantologie exclusive : l’aménagement d’un véritable bloc opératoire devient pertinent, avec des protocoles aseptiques stricts.

Chaque scénario implique des exigences différentes en matière de matériel, de personnel et d’organisation.

2. Respecter les exigences réglementaires et d’asepsie

La pratique de l’implantologie impose le respect de protocoles d’hygiène rigoureux :

Séparation des circuits propres et sales : indispensable pour éviter les contaminations croisées.

Plan de stérilisation conforme aux recommandations de la HAS.

Suivi des traçabilités (instruments, DMI, implants), facilité par un logiciel métier ou des outils de gestion de traçabilité.

Référez-vous notamment aux recommandations de la HAS et aux guides de bonnes pratiques de l’ADF pour l’aménagement des espaces opératoires.

3. Organiser l’espace : ergonomie et fluidité du parcours patient

Un cabinet bien pensé est un cabinet efficace :

Zone de soins classique : fauteuil dentaire polyvalent, éclairage adapté, mobilier ergonomique.

Zone chirurgicale dédiée : table d’instrumentation, source d’aspiration spécifique, éclairage opératoire, mobilier inox.

Espace de stérilisation : tri, lavage, conditionnement, stérilisation, stockage, le tout en flux unidirectionnel.

L’ergonomie vise à réduire les gestes inutiles, à minimiser les déplacements et à assurer la sécurité du patient comme de l’équipe soignante.

4. S’équiper progressivement mais intelligemment

L’investissement initial peut être conséquent. Il est conseillé de :

Prioriser les équipements indispensables : moteur implantaire, trousse chirurgicale, système d’aspiration chirurgicale, lampe frontale, etc.

Choisir du matériel stérile à usage unique pour faciliter les débuts sans charge de stérilisation (kits HYGITECH, champs opératoires, aspirations, etc.).

Opter pour du mobilier mobile (tables Mayo, servantes roulantes), utile si la salle opératoire n’est pas fixe.

Une approche modulaire permet de monter en puissance selon l’évolution de l’activité implantaire.

5. Former son équipe aux protocoles chirurgicaux

Le succès de l’implantologie repose sur une équipe formée et coordonnée :

Assistant(e) dentaire qualifié(e), familiarisé(e) avec les temps opératoires et les protocoles d’asepsie.

Protocoles écrits et affichés pour les différentes étapes : préparation de la salle, habillage, ouverture stérile, traçabilité.

HYGITECH propose des guides de protocoles et des check-lists opératoires pour accompagner les équipes dans leur montée en compétence.

Conclusion : une installation progressive, mais rigoureuse

Réussir son installation en cabinet d’implantologie repose sur un équilibre entre vision à long terme, maîtrise des normes, et choix stratégiques d’équipement. Un démarrage bien structuré conditionne la sécurité des soins, la fluidité des interventions et la satisfaction des patients.